La flamme des droits humains en route vers Paris 2024 avec l’Acat.

20/07/2024
00h00
du 14 juillet au 20 juillet

en route vers Paris 2024 avec l’Acat.

Le camp vélo 2024, organisé par l’Association des chrétiens contre l’abolition de la torture (Acat) du Bocage, approche. Le thème
c’est toujours le goût de l’effort et de l’engagement, mais en cette année des Jeux olympiques, le groupe de quinze jeunes et quatre
accompagnateurs, se dirigera vers Paris, et revêt un caractère exceptionnel.

La flamme des droits humains en route vers Paris 2024 avec l’Acat.
Le camp vélo 2024, organisé par l’Association des chrétiens contre l’abolition de la torture (Acat) du Bocage, approche. Le thème
c’est toujours le goût de l’effort et de l’engagement, mais en cette année des Jeux olympiques, le groupe de quinze jeunes et quatre
accompagnateurs, se dirigera vers Paris, et revêt un caractère exceptionnel.

Au cours du dernier camp vélo. | ARCHIVES ERIC MÉNAGERen plein écran

C’est le 5e camp vélo organisé par l’Association des chrétiens pour l’abolition de la torture (Acat), de Chanu, dans l’Orne. Chaque année, il rassemble des
jeunes de 11 à 16 ans. Le camp, qui se déroulera du dimanche 14 au samedi 20 juillet 2024, est complet avec quinze jeunes et quatre accompagnateurs.

Aussitôt le camp vélo 2023 terminé, Eric Ménager, le président de l’Acat, songeait déjà au prochain : « C’est en pensant aux Jeux olympiques que d’aller à
Paris est devenu une évidence. C’était obligé, avec la difficulté de ne pas faire une boucle comme pour les autres camps ». Ils vont emprunter la
Véloscénie : « Ce n’est pas vraiment une ligne droite, elle descend énormément au sud de Paris, puisque nous devrons passer par Chartres pour remonter
vers la capitale en passant par Versailles ».

Six étapes, 350 km

350 km seront parcourus. « La difficulté, c’est de trouver l’équilibre entre le kilométrage et la potentialité d’un hébergement, cela aura été un gros
travail ». Il faut trouver les terrains de camping qui acceptent de les recevoir. « Il y a des terrains qui refusent les groupes par décisions des
municipalités », mais c’est sans compter sur l’opiniâtreté du président : « J’ai réussi à convaincre tous ceux qui ne voulaient pas nous prendre », il faut dire
aussi qu’il a énormément de lettres de recommandation. L’hébergement pour les dernières nuits est plus compliqué à trouver car « on se rapproche de
Paris ».Pour les deux nuits, des 18 et 19 juillet, ils seront accueillis chez les Diaconesses à Versailles.

Une cérémonie d’ouverture à l’église La Madeleine

À la cérémonie d’ouverture de la trêve olympique, le groupe du camp vélo sera parmi des chefs d’États, les membres du Comité international olympique, les
membres du Comité d’organisation des Jeux olympiques, les délégations qui seront déjà à Paris. « C’est une cérémonie mise en place par l’ONU qui se
déroule dans l’église de La Madeleine, à Paris, le vendredi 19 juillet au matin, nous avons obtenu l’accréditation ». Eric Ménager reconnaît que c’est une
longue histoire. « En arrivant à Paris, je souhaitais rencontrer le comité organisateur ou un athlète ». L’accréditation a été obtenue par une personne
résidant dans le ValdeMarne qui a trouvé le projet extraordinaire.

« Nous avons été retenus par rapport à notre projet. Le Val de Marne c’est le seul département de la couronne à ne pas avoir de manifestations
olympiques. Ils ont obtenu des manifestations autour des jeux de la fraternité, « Plus haut, plus loin, plus frère », cette phrase sied parfaitement à notre
camp. »

La cérémonie sera télévisée

« Les jeunes sont sollicités pour faire la quête, j’ai dû fournir un petit mot de façon que nous soyons présentés ce jour-là. » Le programme du 19 n’est pas
bouclé. Éric Ménager a encore un objectif, c’est en cours de discussion, mais là encore c’est avec la persévérance du président, lequel devrait arriver à ses
fins, ce serait encore une surprise de plus pour les jeunes engagés.

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